LE SIOM ET VOUS
LE SIOM AU QUOTIDIEN

Entretien avec Riwanon Branchut-Hervé, responsable du Pôle Ressources.

Diplôme de Sciences Po en poche, complété d’un DESS en Politiques publiques locales, Riwanon Branchut-Hervé a naturellement rejoint le secteur public. Mais passer d’un Service d’Incendie et de Secours au Siom, peut paraître surprenant. Sauf que le sens de l’action et du service publics en sont la base. Une valeur essentielle pour la responsable du Pôle Ressources, qui aime aussi découvrir des univers plus lointains… au moins jusqu’en Bretagne, sa terre de cœur.

1/ Racontez-nous votre parcours…

 

Diplômée de Sciences-Po Paris et d’un DESS en politiques publiques locales, j’ai commencé par travailler dans une commune en 2005 dans le domaine de la politique de la ville, puis j’ai occupé le poste de responsable marchés publics et affaires juridiques dans un SDIS.

Arrivée au SIOM en 2013 au poste de responsable des marchés publics et du secrétariat général, je me suis plongée dans le secteur des déchets !

 

2/ Suite à la réorganisation des services du Siom, vous avez acquis de nouvelles responsabilités et missions, en quoi consistent-elles ?

 

Je suis effectivement désormais responsable du Pôle Ressources qui regroupe six services supports : Finances, Ressources humaines, Marchés publics et Moyens généraux, Accueil et Secrétariat général. J’en assure le pilotage et l’encadrement des équipes qui y travaillent, au total 7 personnes, sous l’autorité du Président et de la Direction Générale des Services.

Notre objectif premier - et quotidien - est de garantir la sécurité juridique et économique des actions du Siom et d’optimiser l’utilisation des ressources du syndicat, qu’elles soient financières ou humaines.

Cette réorganisation permet de travailler en transversalité avec les différents services.

 

3/ En tant que responsable du Pôle Ressources, quels sont vos priorités en matière de communication interne ?

 

Je les résumerai par un mot : le dialogue ! Je fais des points réguliers avec les services du Pôle ainsi qu’avec Myriam Thaini, ma collègue Responsable du Pôle Technique, et je suis en lien constant avec notre DGS, Mme Bruneau. Ces échanges permettent de mieux appréhender les problématiques rencontrées et de trouver les solutions adaptées.

S’y ajoutent les moyens « classiques » : la diffusion de notes internes d’information et sur les procédures, des formations intra entreprise, la mise en œuvre de groupes de travail spécifiques… Actuellement, nous organisons par exemple des ateliers de prévention des risques psychosociaux (RPS).

 

4/ Avez-vous des projets particuliers pour 2018 ?

 

Les projets ne manquent pas ! Cette année, nous devons finaliser la « dématérialisation des actes ». Les TIC*, qu'il s'agisse d'internet, d'extranet ou d'intranet, constituent une donnée organisationnelle et managériale que nous devons intégrer. Conduisant à remplacer progressivement, mais sûrement, le papier par l'électronique, cette réglementation nationale se met en place : dématérialisation des flux comptables, des factures, des marchés… toujours dans le souci d’améliorer la qualité du service et l’accès à l’information des citoyens. Le Siom doit donc mettre en place la signature électronique pour les Finances et les Marchés publics, et tendre vers la dématérialisation totale, en partenariat avec le contrôle de légalité (la Préfecture).

Dans le domaine des Ressources humaines, nous devons aussi déployer un plan d’actions RPS, en prolongement des actions initiées. S’y ajoute le soutien aux services opérationnels pour mener à bien les projets du syndicat, en particulier la future déchèterie ressourcerie prévue sur le plateau de Saclay.

Nous devons aussi poursuivre le développement d’achats responsables. Notre syndicat est signataire de la Charte « Inclusive Essonne », un dispositif qui permet d’intégrer, dans nos appels d’offres, des considérations liées à la lutte contre le chômage et les exclusions. Cet engagement est très important parce qu’il est à l’origine d’une dynamique vertueuse : des marchés publics qui génèrent une activité économique, qui crée des emplois qui bénéficient à des personnes en difficulté… Tout cela donne du sens à notre mission de service public et c’est une facette du métier qui me tient vraiment à cœur.

 

*TIC : Technologie de l'Information et de la Communication