UPM : papiers d’hier, journaux de demain !

Fev 05, 2019 | Un territoire durable

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Photo UPM Chapelle Darblay

Tous les papiers graphiques déposés dans le bac jaune par les habitants du Siom servent à la fabrication de nouvelles bobines de papier journal utilisées par les imprimeurs locaux. En 2017, ce sont en tout 2 405 tonnes de papiers graphiques collectés dans les 21 communes du territoire qui ont été transformées par la société UPM Chapelle Darblay.

 

Parmi toutes les filières de valorisation matière, celle du papier est l’une des plus anciennes. « Nous travaillons avec le Siom depuis une quinzaine d’années » pose Arnaud Dauxerre, le responsable Achats papiers recyclables de la société UPM Chapelle Darblay, pionner du recyclage du papier en France dès 1986. Le papetier UPM est devenu avec 3,5 millions de tonnes par an le premier consommateur de fibres récupérées en Europe et dans le monde.

 

Entre 5 et 7 vies

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Une fois collectés dans les communes du Siom, tous les papiers graphiques (papiers, journaux, magazines, mais aussi supports de bureautique comme les enveloppes, le papier à écrire, les photocopies…) sont déposés dans les centres de traitement de Paprec au Blanc-Mesnil (93) ou de Semariv à Vert-le-Grand (91). Après avoir été triés, ils sont envoyés chez UPM Chapelle Darblay, à proximité de Rouen.

2 405 tonnes ont ainsi été réceptionnés, en 2017, dans l’unité de production pour y être transformés. Il faut savoir que le papier, tant qu’il ne jaunit pas (preuve que la fibre s’abîme), peut avoir entre 5 et 7 vies ! Première étape de cette renaissance : la dissolution de la fibre, afin de la nettoyer des agrafes ou autres échantillons présents dans les magazines. Puis vient la phase de désencrage dans de grands bassins où l’encre, qui comme l’huile ne se dissout pas, remonte à la surface.

 

Papier revendu à des imprimeurs franciliens

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La pâte à papier récupérée est ensuite envoyée sur la machine à papier pour former une nouvelle feuille de papier. Les bobines de papier, une fois produites, sont alors envoyées notamment aux imprimeurs de la région parisienne chargés de l’édition des quotidiens qui sont lus par les Franciliens. « Le fait que nous soyons situés à une centaine de kilomètres du Siom est un atout déterminant en terme de développement durable, car nous restons dans une logique de circuit court, y compris avec les imprimeurs à qui nous vendons nos bobines de papier recyclé », assure Arnaud Dauxerre. La satisfaction est telle pour chaque partie que le partenariat entre le Siom et l’UPM Chapelle Darblay a été reconduit pour plusieurs années.

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