Eco-citoyens, tous pour un monde durable !

Fev 05, 2019 | Parole Commune

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« Pour former le citoyen, il faut d’abord commencer à l’école…  Les enfants auront les bons comportements qui seront repris dans leur vie d’adulte. »

Caroline Von Euw,

Vice-Présidente du Siom, en charge de l’Education et

de la Sensibilisation environnementale

« La mission de l’école est de former le citoyen du XXIe siècle »

Jean-Michel Valantin,

 Haut fonctionnaire au Développement durable au sein du Ministère de l’Education nationale depuis 2007.

Jean-Michel Valantin coordonne au plan national E3D, littéralement « Etablissement en démarche de développement

durable». E3D est un label, défini par des critères nationaux et donné aux écoles, collèges et lycées qui souhaitent entrer dans une démarche globale de développement durable.

Pour cela, ces établissements doivent développer des projets pédagogiques impliquant les enseignants, la vie scolaire, la gestion de ces structures scolaires et leur ouverture sur le monde extérieur à travers des partenariats avec le tissu associatif.

La particularité de ces projets, c’est qu’ils sont pluriannuels, ce qui permet de faire des points d’étape, d’approfondir la démarche et de l’inscrire dans la durée. Avec pour finalité de faire émerger une culture du développement durable au sein des établissements. À l’heure actuelle, environ 4 000 projets sont déjà labellisés.

 

Un projet fort, les aires marines éducatives

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Mis au point par l’Agence française pour la biodiversité (AFB), ce projet permet à une classe de CM2 ou de 6e d’être responsable de l’étude d’un petit périmètre de littoral (à peine une dizaine de mètres, ndlr).

Ce travail permet aux élèves d’entrer dans des démarches d’investigation, d’acquérir des connaissances et des compétences en lien avec les programmes, tout en rencontrant aussi les différents acteurs de la mer, que ce soient les acteurs politiques comme les élus, ou les acteurs économiques, comme les pêcheurs, de façon à appréhender les enjeux civiques, sociaux et économiques en lien avec la préservation de la biodiversité.

C’est l’occasion pour les élèves de comprendre ces différents enjeux, avec toujours pour responsabilité d’améliorer la gestion de leur bout de littoral. Ce projet rencontre du succès, que ce soit sur les côtes de l’Atlantique, de la Méditerranée ou des départements d’Outre-mer où une soixantaine d’actions sont actuellement menées.

Un travail est mené avec l’AFB pour transposer ce concept au niveau terrestre, que ce soit en milieu urbain ou rural.

 

A LIRE

En tant que chercheur Jean-Luc Valantin a publié, fin 2017,

« Géopolitique d’une planète déréglée » aux éditions du Seuil.

Rédaction SiomActus : Les Ecoles Durables du Siom vont fêter leurs 10 ans cette année. Quel bilan en tirez-vous ?

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En effet, en 2009, le plan d’action national en application de la loi Grenelle, prévoyait la réduction des déchets et l’amélioration du recyclage. Le Siom a décliné ce plan auprès des plus jeunes, en créant « les Ecoles Durables » en partenariat avec l’Education Nationale. Ainsi dès le primaire avec un programme de sensibilisation sur 3 ans par école, les enfants s’approprient les gestes nécessaires au tri sélectif, à la valorisation de la matière et à la prévention. Aujourd’hui, ce dispositif a permis de sensibiliser 12 200 élèves dans 40 établissements labélisés sur l’ensemble du territoire du Siom. C’est un beau résultat qu’il faut confirmer.

 

RSA : Comment le Siom peut-il développer la sensibilisation ?

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Il faut veiller à la requalification des animations, les mettre « au goût du jour », pour initier les enfants à de nouveaux sujets. Ce sera le cas avec un nouveau spectacle qui permettra de vulgariser la notion d’économie circulaire pour les élèves en 2e année des Ecoles Durables.

Il faut bien sûr poursuivre l’extension de ce dispositif à toutes les écoles primaires : sur les 63 établissements publics du territoire, 40 ont déjà intégré les Ecoles Durables.

Mais pour toucher le plus grand nombre, il est essentiel de développer en parallèle d’autres opérations. C’est ce qui sera fait avec la tournée de « l’Homme Poubelle » dans tous ces établissements.

Nous devons aussi prolonger la sensibilisation dans les collèges avec des actions de rappel, et si possible dans les lycées.

Là aussi, un nouveau spectacle forum, ludique et totalement interactif, sera lancé cette année.

Par ailleurs, le Siom dispose d’un Espace Pédagogique qui peut accueillir tous les publics, enfants comme adultes. Les visites sont organisées sur rendez-vous. La nouveauté en 2019 c’est l’ouverture au public, en accès libre, tous les 1ers mercredis du mois, à compter de mars 2019.

Voilà, parmi d’autres, les initiatives du Siom qui, menées de concert, devraient contribuer à former encore plus d'éco-citoyens responsables.

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