EDITION SPECIALE SIOMACTUS

La sécurité sanitaire des personnels est un sujet central en période d’épidémie pour tous les opérateurs. C’est en effet sur leur capacité d’intervention que repose le déploiement des collectes qui, sur le territoire du Siom, ont été assurées jusqu’alors à 100%. Une continuité de services qui dépend, aussi, du respect scrupuleux des consignes de dépôt des déchets.

Depuis le début de l’épidémie de Coronavirus et jusqu’à ce jour, toutes les collectes ont été maintenues dans les 21 communes du Siom : Ordures Ménagères, Emballages, Verre, Déchets Verts, Encombrants et Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques.
Toutes les tournées ont pu être assurées normalement – et en toute sécurité. Pour y parvenir, un ensemble de dispositifs ont immédiatement été mis en place, notamment :
– Distanciation par l’étalement des plages horaires de prise de poste des équipages ;
– Fourniture quotidienne de gants et sous gants à usage unique, de gel hydro alcoolique, de savon et de bouteilles d’eau pour le lavage des mains au cours du service ;
– Lavage et désinfection des véhicules de collecte (caissons et cabine), etc.

Par ailleurs, dès le début de la crise sanitaire, les professionnels avaient interrogé le Haut Conseil de Santé Publique  sur la nécessité de masques pour les agents de collecte. Le HCSN a fait savoir qu’il n’en justifiait «pas le port en conditions professionnelles…» (Avis HSCT 31/03/2020).
Pour autant, la société Sepur avait décidé de passer commande de 350 000 masques. Un premier stock de 10 000 pièces a été livré. C’est ainsi qu’à chaque départ de tournée, les équipages sont dotés de cette protection supplémentaire qui vient d’être complétée par la fourniture de visières pare-gouttelettes.

Des mesures similaires et adaptées ont aussi été déployées par Generis en direction des équipes de quart qui assurent le fonctionnement de l’UVE du Siom.  Elles sont, à l’autre bout de la chaîne, le maillon essentiel sans lequel l’unité de cogénération ne pourrait plus valoriser les déchets ménagers collectés.

C’est l’ensemble de ces dispositifs de protection et l’implication des personnels qui permettent d’assurer pleinement le service de collecte et de traitement des déchets sur tout le territoire du Siom. Pour autant, leur maintien dépend aussi du respect strict des consignes de dépôt par chaque usager. Ce sont les premiers gestes barrières indispensables pour contribuer à la sécurité sanitaire des acteurs de collecte et les soutenir dans leur mission.

Pour se protéger et protéger les autres 
Il est indispensable de nettoyer régulièrement les bacs avec un produit désinfectant les conteneurs,
et, en priorité, les couvercles et les poignées – avant et après chaque sortie de bacs. Merci de penser aux ripeurs qui les manipulent.
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AU CŒUR DE LA CRISE

« Notre priorité est de préserver la santé de nos collaborateurs » souligne Sébastien Berthelot, responsable Hygiène Sécurité Environnement (HSE) chez Generis en charge du site de l’UVE de Villejust.
« Pour éviter la propagation du virus, nous avons pris des dispositions spécifiques au site. Outre les EPI* essentiels, nous avons déployé une communication abondante sur les gestes barrières et la conduite à tenir en cas de symptômes. Une attention particulière a aussi été portée sur le nettoyage et la désinfection entre chaque quart pour les postes partagés et des cabines des engins entre chaque utilisateur ainsi que des locaux sociaux 2 fois par jour. S’agissant des équipes de quart, nous avons étalé leurs pauses pour préserver  la distanciation sociale. Par ailleurs, afin d’assurer une continuité de service, nous avons mis en réserve du personnel (1 chef de quart, 1 rondier, 1 agent de maintenance) qui sera à même d’intervenir en cas de défection dans une équipe.» 

*Equipement de Protection et d’Intervention

Chez l’opérateur de collecte Sepur, où la même priorité de sécurité des collaborateurs prévaut, «quatre mots clés résument la démarche pendant cette crise : anticipation, évaluation des risques, communication et adaptation» précise  Diego Dib, responsable HSE du groupe.
« A Villejust, une réflexion particulière a notamment été portée sur la configuration du hall d’entrée pour délimiter un sens de circulation afin d’y éviter les croisements et rassemblements. Autre point essentiel, l’encadrement quotidien des personnels en activité – administratifs, agent d’ateliers et équipages de collecte – pour diffuser les consignes et veiller à leur application. Il nous faut aussi rassurer les équipes. D’où la mise à disposition de toute une gamme d’EPI, depuis les gants, sous-gants, masques jusqu’aux visières pare-goutelettes (qui viennent d’être livrées)… Et un message récurrent : en appliquant les consignes, on se protège soi-même mais on protège aussi ses collègues.»